Adieu Berat, retour à Tirana pour un avion demain matin.

Avant de partir, une promenade dans les rues/escaliers de cette ville pleine de charme.

Et retour à Tirana

Que faire quand on arrive en milieu d'après-midi ? Visiter un musée,comme nous en avons l'habitude.
Là ce sera le musée national d'histoire qui a l'avantage d'être tout près de notre hôtel et de fermer à 19h.

Ce sont de grandes salles relativement peu chargées mais le contenu en est intéressant.

Antiquité

Moyen Age

Un bas relief sans texte explicatif.
On dirait un chien de BD

Scanderberg, le héros national qui a combattu les Ottomans au XVè siècle

L'indépendance de l'état albanais le 28 novembre 1912

Une salle d’icônes

La mémoire des sombres années de la dictature d'Enver Hoxha.

Une salle est consacrée à Mère Teresa, autre héroïne nationale ( l'aéroport porte son nom).

 Le seul réel problème de ce musée est que très souvent les commentaires des documents sont en albanais non traduit en anglais.

Berat

"La ville aux mille fenêtres" et à la citadelle très haute, un bon dénivelé depuis la ville basse que l'on franchit directement sans un seul virage par une route pavée à la pente très dure pour les mollets.

En haut la citadelle.

L'entrée y est libre pour les voitures mais les piétons doivent payer un octroi de 100 leks (80 centimes) par personne en passant par un bureau dans un cheminement improbable sur le côté pour obtenir un billet leur permettant de passer un tourniquet.

Le tourniquet, devant la porte de la forteresse qui ne ferme pas et n'est aucunement surveillée.

La citadelle est un village aux rues pentues perché au dessus de la ville.

Son système d'écoulement des eaux est particulier.

Quelques restes des remparts, d'une acropole,

une dizaine d'églises

Et un musée Onufri, peintre d'icones qui a été au 16ème siècle le premier à signer ses oeuvres.C'est encore un musée d'art religieux mais on ne s'en lasse pas. Ce musée est installé dans la cathédrale de la Dormition de la Vierge Théotokos qui est désacralisée et pourvue d'une superbe iconostase.
Les photos sont encore interdites, alors on en a volé discrètement d'où des cadrages parfois un peu justes.

Les fresques du Bema derrière l'inconostase où seuls les prêtres pouvaient accéder.

Dans l'autre partie du musée, une fresque.

La ville basse "aux cent fenêtres" donne cette impression car les maisons ottomanes n'ont pas de balcons.
Vue de la citadelle, on comprend mieux son organisation. Elle est composées de 2 quartiers séparés par une rivière, Mangalem où a été construit le château et Gorica où les maisons sont plus espacées et pourvues de jardins.

Mangalem, Gorica, les 2 rives se ressemblent beaucoup.

Vlora au revoir, Apollonia, Ardenica et Divjakë

D'abord un cours de langue :

Pizza & sandwich 

Cet autobus semble bien parisien.

Quant aux mosquées que nous croisons sur la route, elles ne ressemblent pas du tout à ce que nous sommes habitués de voir à Paris comme dans les pays du Maghreb.

Le site archéologique d'Apollonia est ce qu'il reste d'une colonie grecque fondée vers 600 avant J.C. Des fouilles y ont été opérées par des Français entre les 2 guerres ce qui nous vaut des panneaux dans notre langue.

Sur le site une église byzantine du XIIè siècle

 et un musée présentant les trésors trouvés dans les ruines

Au loin des bunkers ont été construits détruisant ce qu'il restait de l'Acropole

Le monastère d'Ardenica, parfaitement restauré  date du 13ème siècle. L'église de la nativité de la Vierge Theotokos est la seule partie que l'on visite et toute photo est interdite. Celles qui suivent ont donc été trouvées sur internet.

Nous sommes remontés vers Divjakë et la lagune de Karavasta. Une forêt  de pins entrecoupée de bras d'eau où se cachent beaucoup d'oiseaux (et de moustiques)

Une tour d'observation sur laquelle sont montés 2 couples de mariés

Ils ont viré les touristes pour prendre des photos et se filmer avec un drone. Une nouvelle plaie, le drone !